samedi 14 avril 2012

Lettre ouverte à S.


Ha ! Nous y voilà.
Si il y'a bien quelqu'un qui mérite d'avoir sa propre lettre ouverte c'est bien toi ma chère.
J'avais déjà écris un petit texte l'an dernier ou je pensais à toi.

Ça fait combien de temps qu'on se connait toi et moi ? 4 ans ? Au moins.
Ça fait combien de temps qu'on ne s'est pas parlé ? 2 ans ? Au moins.
A vrai dire ça ne m'étonne pas.

C'est pas la première fois que j'ai eu ce genre d'expérience.
Certains ont été désastreuses. D'autres moins.
T'as fais parti des moins.

Je crois qu'on est d'accord pour dire que l'on s'est menti réciproquement.
Est ce que nous sommes quitte ?
Bien sur.

Mais il en a pas toujours été ainsi tu sais.
Parfois, le soir, lorsque je suis engoncé dans mon fauteuil en cuir, et que j'écoute du jazz en dégustant un vieux malt, je me demande ce qui se serait passé si tout avait été vrai.

Imagine qu'on ait brisé le cinquième mur.
Tu nous vois tous les deux, allongés sur le canapé, à piocher des chocolats dans une grande boite rectangulaire en revoyant un vieux film comique en noir et blanc ? Non, je te pose la question sérieusement là, tu nous imagines comme ça ?

Tu sais quoi ? Moi non plus.

J'allais dire que c'était « insensé ».
Mais au final, le sens, tout comme la normalité, n'est qu'un point de vue.
Peut être que pour la plupart des gens, c'est sensé de se mettre en couple et d'essayer de construire quelque chose, et ce quelque soit les limites qui peuvent exister.
Sauf que pour nous, c'est l'inverse. Pour nous, c'est insensé de réaliser ça. Parce que nous ne sommes pas fais pour.
Ce qui nous paraît sensé, c'est que chacun suive sa voie dans la direction qu'il souhaite.

Alors, Dosvidanya, ma chère. Bon vent. Puisse t'il te porter le plus loin et le plus surement sur la voie que tu as choisie. Et merci.
Cette fois, c'est bon.

Ta royale Pastèque.

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